De l'intérieur vers l'extérieur ;
N.Y.C. dans les années 90, c'était chaotique, dangereux et GRATUIT... et oh, quel plaisir nous avons eu.
Nous étions à l’époque de Pre-Giuliani, où les quelques flics qui restaient en poste avaient de véritables crimes à craindre. Nous étions livrés à nous-mêmes, tant que nous tenions la ligne. Fumer des blunts et boire des 40 dans la rue était le quotidien. Ne dérange personne, ne te dérange pas.
L'équipe était composée d'enfants de tous les quartiers, de toutes les nuances, mais à peu près de la même tranche de revenus que les fauchés. Nous nous sommes beaucoup appuyés les uns sur les autres et avons passé la majorité de notre temps à mettre en commun les fonds de toutes les agitations que nous avions pour acheter un centime d'herbe sale, un Philly ou un Old E. 15 têtes sur un seul joint et un contre-lavage fou. Cela n'avait pas d'importance, nous serions dans la rue ou dans un restaurant de plongée en train de faire le plein de café pour nous cacher du froid - partout où nous pourrions aller pour pouvoir tous rester suspendus.
High's était une journée portes ouvertes et le principal lieu de réunion. À cette époque, Saint-Marc, près de l'avenue A. était un champ de bataille pour les squatteurs et les sans-abri impliqués dans les émeutes de Tompkins Square Park - à deux pas de la ville hipster, fro-yo, je ne me distingue plus de ma foule là-bas maintenant.
N.Y.C. était vivant à l'époque, il est dans le coma maintenant. N.Y.C. mon géant endormi, s'il te plaît, réveille-toi.
La préparation de ce livre a nécessité des années de préparation et d'émotion. High et moi avions photographié nos amis pour la plupart de nos adolescents, créant ainsi ce portrait complet de ce que tant de gens avaient essayé de capturer de l'extérieur.
La réalité est que certains d’entre nous s’en sont sortis, certains se sont noyés et d’autres sont encore dans les limbes. Quel que soit le résultat, nous avons tous un lien formidable et indestructible. Ces jours nous ont façonnés pour toujours.